Pouf
"Pouf", nous dit Léonie, alors que le traîneau bascule ! Après 8 jours de vent, neige, faible visibilité et températures proches de zéro, nous redécouvrons le paysage, et les chiens sont heureux de courir à nouveau. Il fait -30°C et la banquise est plus fréquentable, avec tout le matériel de mesure. En se faufilant entre les hummocks, il est maintenant possible d'atteindre des fonds d'une centaine de mètres, nécessaires pour les relevés hydrographiques. Si le GPS permet de retrouver les mêmes positions que les années précédentes, le décor, renouvelé chaque hiver, a bien changé ! Des traces d'ours et de renard, ou encore un trou de phoque, signalent la présence de nos voisins, certainement plus à l'aise que nous lorsque la banquise fait moins de 40 cm d'épaisseur...