Sur la banquise antarctique
Chaque année, L'Astrolabe assure cinq rotations (R0 à R4) entre le port d'Hobart (Tasmanie, Australie), et la base de Dumont d'Urville (Terre Adélie, Antarctique), pour approvisionner les missions françaises de l'IPEV. Depuis près de trois ans, la banquise ne débâcle plus autour de la base, et le navire polaire ne peut plus accoster. Le déchargement du carburant doit se faire par la banquise. C'est pour assister cette nouvelle logistique que je me suis rendu aux antipodes de Vagabond ! Avant de faire passer les lourds convois sur la glace de mer, il s'agissait de participer aux reconnaissances et de mesurer l'épaisseur de la banquise entre L'Astrolabe et la base, avec un EM31, le même instrument que nous utilisons depuis une dizaine d'années dans l'Arctique. Le 1er novembre, il n'était pas possible pour L'Astrolabe de s'approcher à moins de 75km du continent, mais l'approvisionnement devait commencer au plus vite car les stocks étaient au plus bas. Récit en images.
Poser le pied en Antarctique, découvrir la base de Dumont d'Urville, revoir les albatros, faire connaissance avec les manchots empereurs et Adélie, embarquer sur L'Astrolabe (qui a franchit le passage du Nord-Est onze ans avant Vagabond), contribuer aux missions scientifiques françaises en Antarctique, faire un tour du monde... quel voyage !