RCF
France est l'invitée de Christophe Henning dans l'émission Grand Angle, sur RCF, à 17h03.
France est l'invitée de Christophe Henning dans l'émission Grand Angle, sur RCF, à 17h03.
Christian Morel est à bord, dans le cadre de la résidence d'artiste que j'ai montée. Chaque jour est un challenge pour réaliser des images décalées, avec figurants inuits volontaires, sur le thème de la banquise. Mais chaque photo offre finalement un bon moment partagé, de bons souvenirs pour chacun. "It was fun!" me répète Adrien, après avoir attendu le train en vain, valise à la main sur la banquise au coucher du soleil. Ou bien Sarah arrosant des fleurs sorties de la banquise, William tel un shaman au milieu d'un cercle de feu, Joy posant ses pieds soigneusement vernis à même la neige... Même les amis de Léonie et d'Aurore se sont prêtés au jeu avec joie ! Une web galerie visible sur le site internet de Qikiqtarjuaq fixera ce travail pour la communauté. On pourra également admirer ces images sur le site de Vagabond prochainement.
L'équipe du laboratoire Takuvik avec qui nous préparons la mission GreenEdge s'interroge sur l'influence de deux icebergs, proches du futur camp de glace... J'ai pour mission de faire des mesures de l'épaisseur de la banquise dans les environs, et des photos. L'occasion d'utiliser le ballon solaire !
Vagabond et son équipage sont dans le numéro de mars du magazine Flow.
Arrivée de Christian Morel, photographe, dans le cadre de la résidence artistique organisée à Qikiqtarjuaq par France Pinczon du Sel (13 au 30 mars 2016).
Succès de la première de cinq plongées pour récupérer des pièges à bivalves installés par Ben Misiuk durant l'été 2015.
Depuis 3 ans, la même île de glace issue du glacier Petermann (nord ouest au Groenland) reste échouée au sud de l'île Brougton. Nous en avons fait le tour avec Eric par une belle journée à -25°C, passant par le site du futur camp de glace, le bel iceberg voisin et de la glace accidentée. Des tourbillons ventés se lèvent ça et là. L'île a évolué, une partie s'est séparée, deux vallons s'avancent vers le centre... Un ours débusqué s'enfuit à notre arrivée, nous pique-niquons à l'abri du vent au sud de l'île, le long d'une muraille sans fin. Hauteurs variables, une congère permet de prendre pied dessus. Bien que début mars nous réussissons à nous embourber, les deux motoneiges et le traîneau pris dans la slush tout proche de l'île. Après pas mal d'effort à pousser, hisser, patauger, manœuvrer avec des cordes, nous nous en sortons. Occasion de m'apercevoir que mes kamiks sont bien étanches ! Au compteur le tour de l'île fait quand même 17 km !