Prospection géophysique au sommet de la calotte glaciaire de Devon

  • 1305 Equipe et pilotes mission geophysique ile Devon©EB
  • 1754 Tim et Brittany installent capteur magnetique vertical©EB
  • 1729 James aux commandes des mesures TEM©EB
  • 1243 Eric marteau source prospection sismique calotte glaciaire ile Devon©BM

De retour de 27 jours d'une mission incroyable au sommet de la calotte glaciaire de l'île Devon, à 1800m d'altitude. Avec une excellente équipe de 4 personnes, et plus de 3 tonnes de matériel, nous avons cherché des lacs sous-glaciaires !

Des relevés radar aéroportés effectués en 2016 et 2018 ont mis en évidence l'existence d'un complexe de lacs sous-glaciaires hypersalins sous le centre de la calotte glaciaire de Devon, dans l'Arctique canadien, où la glace a une épaisseur de 760 m et la température basale estimée de la glace est de -14,5°C. En savoir plus : Radar sounding survey over Devon Ice Cap indicates the potential for a diverse hypersaline subglacial hydrological environment

Pour confirmer les relevés aériens et déterminer l'épaisseur de la couche d'eau, nous avons effectué une prospection géophysique précise sur la calotte glaciaire de Devon. Les données acquises comprennent : 9 km de données de sismique-réflexion, 17 stations magnétotelluriques (MT) et 7 sondages électromagnétiques transitoires à grande boucle (TEM) utilisant une boucle de 500 x 500 m. Deux fois plus de données que prévu !

Cette recherche fait partie du projet SEARCH-Arctic financé par la Fondation Weston Family. Merci au Programme du Plateau Continental Polaire pour le soutien logistique, en particulier Dom, Pierre, Tim et Glenn. Membres de l'équipe de terrain : James Killingbeck, Eric Brossier, Brittany Main et Tim Hill. Membres de l'équipe impliqués dans ce projet, pas sur la calotte glaciaire : Siobhan Killingbeck, Martyn Unsworth, Chritine Dow, Alison Criscitiello, Ashley Dubnick, Anja Rutishauser et Zoe Vestrum.

Brittany et moi sommes également descendus jusqu'au glacier Belcher (et presque tombés dans les crevasses !) pour entretenir 2 trackers de vitesse de glacier. Ces dispositifs ont été mis en place à l'été 2021 par Luke Copland et son Laboratoire de recherche cryosphérique pour mieux comprendre comment le mouvement des glaciers évolue dans un climat qui se réchauffe.