Sacré farceur !

Franchement je ne l’inviterais plus. D’abord on l’attendait près de 4 mois. Une absence remarquée. Puis il se pointait timidement au plus froid de l’hiver, se faisant même longuement désirer. Et quand venait le jour de le célébrer, tout beau et tout chaud qu’il était, il se faisait la belle pour retrouver sa résidence du sud. En ce 21 juin, le soleil était à l’apogée... de sa farce. Il préparait sa nouvelle fugue alors que les glaces et la neige retrouvent à peine un aspect plus liquide. Comme partout en Scandinavie, on s’était mis à son heure, celle des réjouissances. A Inglefieldbukta, on avait sorti Maurice pour l’occasion. Et oui, il n’y a pas de fête sans ballon ! Puis la plaisanterie frappait une fois de trop. Car celui qui avait la gueule de bois, c’était lui encore ! Tempête de neige et de grêlons au réveil. Méfiez-vous de sa prochaine blague: le 1er août prochain vers midi au Svalbard, il s’éclipsera totalement derrière les rondeurs de la lune… (Sébastien Barrault)